Le président haïtien, Jovenel Moise a été assassiné dans sa résidence privée quelques jours plus tôt. Les autorités ont annoncé que les funérailles du président auront lieu la semaine. La date du 23 juillet a été retenue et les funérailles auront lieu dans la ville de Port-au-Prince en Haïti.
Son épouse Martine Moïse, blessée pendant l’attaque et hospitalisée à Miami, devrait rentrer en Haïti pour assister aux funérailles. C’est la précision apportée par le Premier ministre par intérim, Claude Joseph, lors d’une conférence de presse.
Cette affaire d’assassinat est loin d’être totalement résolue. Des rebondissements et des noms de prétendus commanditaires viennent changer le cours de l’enquête. En effet, plus d’une vingtaine de personnes ont été arrêtées pour le moment. L’enquête qui est toujours en cours comporte des zones d’ombre.
De nombreuses personnes ne comprennent comment on peut tuer facilement un chef d’Etat dans sa résidence privée comme un vulgaire individu. La police colombienne, qui mène aussi une enquête, a affirmé vendredi qu’un ancien fonctionnaire haïtien du ministère de la Justice, Joseph Felix Badio, avait donné l’ordre à deux des mercenaires colombiens d’assassiner le président.
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Commandez MaintenantDe nombreux soupçons pèsent sur l’équipe de sécurité de feu Jovenel Moise. Son chef Dimitri Hérard et trois autres responsables ont été placés à l’isolement, et 24 agents ont été frappés de mesures conservatoires. « L’enquête aboutira », a promis Claude Joseph vendredi, affirmant que cette investigation est « la chose la plus importante » pour lui.
Haïti traverse une crise sans précédent depuis plusieurs années. Cet assassinat vient juste mettre le feu aux poudres dans un contexte marqué par la guerre des gangs armés. Les Etats-Unis, appelés au secours a invité les autorités à préparer les prochaines élections pour combler le vide existant. Le pays n’a pas d’assemblée nationale. Depuis le 13 janvier 2020, le mandat de la totalité de la Chambre des députés et de deux tiers des sénateurs a pris fin. Le Parlement n’est donc plus fonctionnel.