Des sources haut placées au sein des services de sécurité ont révélé qu’une opération liée à la mort de Yaya Dillo, chef du Parti socialiste sans frontières, avait été minutieusement planifiée dès novembre 2023. Selon ces informations, des dirigeants de l’Agence nationale de sécurité du Tchad, des généraux en activité et à la retraite, ainsi que des membres de la Direction générale de la sécurité extérieure à Paris et à N’Djamena, ont été impliqués dans une « traque longue et minutieuse ».

Le média promet de dévoiler prochainement d’autres détails cruciaux sur cette affaire qui a secoué le pays. La mort de Yaya Dillo, survenue le 28 février lors d’opérations contre le siège du PSF, a suscité des interrogations et des accusations.

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Yaya Dillo était un cousin du Président de la transition, Mahamat Idriss Déby. Les autorités tchadiennes ont déclaré qu’il avait perdu la vie lors d’une opération des forces de l’ordre contre le siège du Parti socialiste sans frontières. Cependant, cette version des faits a été remise en question, alimentant des tensions politiques déjà présentes au Tchad.

Le 27 février, l’Agence nationale de gestion des élections a annoncé la date de l’élection présidentielle pour le 6 mai, mettant fin à une période de transition de trois ans. Le lendemain de cette annonce, le siège de l’Agence nationale de sécurité de l’État a été attaqué, provoquant plusieurs victimes. Le gouvernement a immédiatement accusé le parti d’opposition, accentuant les divisions politiques dans le pays.

Cette révélation sur la planification préalable de l’opération soulève des questions cruciales sur les circonstances entourant la mort de Yaya Dillo et les événements qui ont suivi au Tchad. La population attend avec impatience les prochaines révélations qui pourraient avoir des implications profondes sur la stabilité politique du pays.