La situation des médias en Guinée est préoccupante. Le récent retrait des agréments d’exploitation de plusieurs radios et d’une télévision privée par le gouvernement dominé par les militaires témoigne d’une volonté de restreindre sévèrement la liberté de la presse. Ces médias, à savoir FIM FM, Radio Espace FM, Sweet FM, Djoma FM et Djoma TV, étaient parmi les plus suivis dans le pays, ce qui amplifie l’impact de cette interdiction.
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Le ministère de l’Information justifie cette décision en évoquant un « non-respect du contenu des cahiers des charges », sans fournir de détails supplémentaires. Cette mesure s’inscrit dans un contexte de répression accrue des médias depuis que la junte militaire a pris le pouvoir en 2021. Les restrictions incluent le brouillage des radios, l’inaccessibilité des chaînes de télévision privées, et le blocage de sites d’information. En outre, des restrictions d’accès à internet et la détention d’un responsable syndical de la presse ont exacerbé la situation.
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Commandez MaintenantL’ONG Reporters sans frontières (RSF) a vivement dénoncé ces actions, appelant à la fin de la répression des médias. RSF rappelle que les autorités avaient précédemment promis de remédier à une situation déjà critique pour les médias en Guinée.
La Guinée est actuellement classée 78e sur 180 pays dans le classement 2024 de RSF pour la liberté de la presse. Ce classement souligne les défis significatifs auxquels sont confrontés les journalistes et les médias dans le pays. Les récentes actions du gouvernement risquent de détériorer encore davantage la liberté de la presse et l’accès à l’information pour les citoyens guinéens.