Le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourne, a affirmé que la reconnaissance d’un État palestinien « n’est pas un tabou pour la France ». Cependant, Paris estime que les conditions ne sont pas actuellement réunies pour que cette décision ait un impact significatif sur la solution à deux États, rapportent l’AFP et Reuters. Dans une déclaration écrite, Séjourne a souligné que « cette décision peut être utile, c’est-à-dire permettre une avancée décisive sur le plan politique », ajoutant qu’elle doit intervenir « au bon moment ».
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Le ministre a précisé qu’il ne s’agit pas seulement d’un enjeu symbolique ou de positionnement politique, mais d’un outil diplomatique en faveur d’une solution à deux États vivant côte à côte en paix et en sécurité. La France, selon Séjourne, ne considère pas que les conditions actuelles permettent à cette reconnaissance d’avoir un impact réel dans le processus de paix.
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Commandez MaintenantCette déclaration intervient en pleine guerre dans la bande de Gaza, alors que l’Espagne, l’Irlande et la Norvège ont annoncé leur décision coordonnée de reconnaître l’État de Palestine à partir du 28 mai, espérant entraîner d’autres pays dans leur sillage.
Séjourne a réaffirmé à son homologue israélien, Israel Katz, « les priorités de la France » : « la libération immédiate des otages, un cessez-le-feu, une aide humanitaire massive et deux États pour vivre en paix et en sécurité ». Après une réunion au Sénat français, Katz a déclaré que ce n’est ni le lieu ni le moment de reconnaître unilatéralement l’État de Palestine, estimant que ce genre de décisions porte atteinte à la souveraineté et à la sécurité israéliennes.