Les forces de sécurité sénégalaises ont violemment dispersé les manifestations qui ont éclaté vendredi pour protester contre le report de la présidentielle et le pouvoir du président Macky Sall, accentuant ainsi la crise politique en cours. Ces manifestations, qui ont eu lieu à Dakar et dans plusieurs villes du pays, ont été marquées par des affrontements violents entre les forces de l’ordre et les manifestants.
À Saint-Louis, dans le nord du Sénégal, un étudiant en deuxième année de licence de géographie, Alpha Yoro Tounkara, a perdu la vie lors des affrontements. Sa mort a suscité une profonde tristesse parmi ses camarades et a été confirmée par un employé de l’hôpital régional. Pour eux, Tounkara était non seulement un brillant étudiant, mais aussi un camarade apprécié et respecté.
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Commandez MaintenantÀ Dakar, la capitale, la police a fait un usage massif de gaz lacrymogènes pour disperser les centaines de manifestants qui cherchaient à se rassembler aux abords de la place de la Nation. Des routes importantes ont été bloquées, et l’accès à la place de la Nation a été fermé par les autorités. Les manifestants ont répliqué en lançant des pierres, en érigeant des barricades avec des planches et des pierres, et en incendiant des pneus.
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Cette mobilisation nationale marque la première contestation d’ampleur depuis le report du scrutin présidentiel initialement prévu le 25 février. Cette décision a ouvert une grave crise politique au Sénégal, plongeant le pays dans une période d’incertitude. La répression violente des manifestations souligne l’escalade des tensions et la détérioration de la situation politique, faisant craindre une intensification des troubles dans les jours à venir.