Le gouvernement ivoirien a pris une mesure importante pour protéger l’un de ses trésors culinaires, l’attiéké. Cette semoule de manioc très appréciée, qui fait partie intégrante de la cuisine ivoirienne, fait désormais l’objet d’une marque collective enregistrée, ce qui l’empêche d’être commercialisée sous le même nom par d’autres pays.
La victoire d’Attiéké
L’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) a récemment annoncé que le nom « Attiéké » ou « Atchêkê » était désormais officiellement enregistré en tant que marque collective. Cela signifie que seule la semoule de manioc produite en Côte d’Ivoire peut être vendue sous ce nom. Cette mesure vise à préserver l’authenticité et l’héritage de ce plat bien-aimé, en veillant à ce que son identité reste fermement liée à ses racines ivoiriennes.
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L’enregistrement de l’attiéké en tant que marque collective est effectif dans les dix-sept États membres de l’OAPI. Ces pays sont le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée équatoriale, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo. Cette protection généralisée garantit que le nom unique et la qualité de l’attiéké sont maintenus dans toutes ces régions, empêchant ainsi toute fausse représentation ou utilisation abusive.
Réactions ivoiriennes et fierté culturelle
La nouvelle a été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme par les Ivoiriens, qui y voient une victoire pour leur identité nationale et leur patrimoine culinaire. Voici quelques-unes de leurs réactions :
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Commandez Maintenant« Très bonne nouvelle pour les pays qui n’ont pas d’identité et qui veulent simplement s’accaparer la créativité de la Côte d’Ivoire, comme s’ils ne pouvaient pas exister sans la Côte d’Ivoire« , a fait remarquer un Ivoirien.
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Un autre a exprimé sa gratitude envers le gouvernement en déclarant : « Utiliser le nom ou le label ATTIÉKÉ est une chose, mais essayer de se l’approprier est une expropriation, une spoliation et un vol. Je voudrais remercier le gouvernement ivoirien d’avoir rétabli les droits du peuple ivoirien sur le label ATTIÉKÉ« .
Des voix s’élèvent également pour réclamer une protection accrue d’autres éléments culinaires et culturels ivoiriens. Une personne a fait remarquer que « le gouvernement devrait également daigner examiner la question du plakali. Récemment, au Mans, en France, nous avons acheté du plakali à un commerçant africain. Mais lorsque nous avons fini de le cuisiner, nous nous sommes rendu compte que le commerçant nous avait en fait vendu de l’amidon, une substance utilisée par les femmes pour amidonner leurs tissus Bazin ».