Le président tunisien Kaïs Saïed a une fois de plus secoué la scène politique en annonçant le limogeage du ministre des Transports, Rabie Majidi, et de la ministre de la Culture, Hayet Guettat. Une décision énigmatique qui a laissé la nation en suspens, le président n’ayant fourni aucune explication officielle.
Dans un communiqué officiel de la présidence tunisienne, il a été révélé que Rabie Majidi a été démis de ses fonctions de ministre des Transports, tandis que Sarra Zaâfrani Zanzri prendra les rênes du ministère de l’Équipement et du Logement par intérim, supervisant temporairement le secteur des Transports. Parallèlement, Hayet Guettat, ministre de la Culture, a été relevée de ses fonctions, et Moncef Boukthir, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, assumera temporairement la direction du ministère de la Culture.
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Cette décision s’inscrit dans une série de remaniements au sein du gouvernement tunisien au cours des derniers mois. En janvier, le président Saïed avait déjà nommé de nouveaux ministres pour remplacer ceux limogés l’année précédente, suivis de changements en février et en octobre de la même année, touchant plusieurs portefeuilles ministériels cruciaux.
Ces limogeages successifs suscitent des inquiétudes quant à la stabilité politique du pays, laissant planer des interrogations sur la direction que prendra le gouvernement tunisien. Bien que le président Saïed n’ait pas donné d’explications claires, ces événements surviennent dans un contexte de tensions politiques persistantes et d’un mécontentement populaire croissant lié à la situation économique et sociale du pays. La Tunisie reste donc en attente, cherchant des réponses aux questions politiques qui continuent de planer.