Depuis des années, l’Afrique est confrontée à divers défis socioéconomiques et politiques, notamment la prédominance d’un leadership « médiocre ». Malgré les progrès réalisés dans de nombreux domaines, certains des problèmes les plus persistants du continent persistent principalement en raison de gouvernements internes fragiles.

Un gouvernement faible peut avoir des répercussions profondes et généralisées, affectant tous les aspects de la vie nationale. Parmi les préoccupations majeures figurent les défis économiques, tels que la criminalité et la corruption, résultant souvent d’une base économique instable. Cela peut aggraver la pauvreté et creuser les inégalités socio-économiques.

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De plus, un gouvernement faible peut menacer la sécurité et les libertés du peuple, avec des problèmes tels que l’inefficacité des forces de l’ordre, la corruption et les troubles sociaux. L’incapacité à fournir des services de base comme les soins de santé et l’éducation peut également alimenter les mécontentements populaires et les mouvements de protestation.

Selon l’Indice des États fragiles (FSI), voici les 10 pays africains avec les gouvernements les plus fragiles, classés en fonction de leur indice de fragilité :

Somalie – 111,9 (1er rang mondial)
Soudan du Sud – 108,5 (3ème rang mondial)
République Démocratique du Congo – 107,2 (4ème rang mondial)
Soudan – 106,2 (7ème rang mondial)
République Centrafricaine – 105,7 (8ème rang mondial)
Tchad – 104,6 (9ème rang mondial)
Éthiopie – 100,4 (11ème rang mondial)
Mali – 99,5 (13ème rang mondial)
Guinée – 98,5 (14ème rang mondial)
Nigeria – 98,0 (15ème rang mondial)

Ces chiffres sont basés sur le cadre d’évaluation des conflits CAST, qui examine douze indicateurs de risque de conflit pour évaluer la fragilité d’un État. Cette méthodologie fournit un aperçu détaillé de la situation actuelle de chaque pays et de ses défis potentiels en matière de gouvernance et de stabilité.