L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, annonce un changement de perspective politique en déclarant que redevenir président n’est a pour lui. Toutefois, il laisse la porte ouverte à une possible candidature à la prochaine élection présidentielle en 2025. Cette déclaration intervient lors d’une conférence de presse à Abidjan, où Gbagbo évoque son passé présidentiel, son avenir politique et des questions régionales.
Après avoir dirigé la Côte d’Ivoire de 2000 à 2011, Laurent Gbagbo affirme que la présidence n’est plus son obsession. Il exprime son désintérêt pour le pouvoir suprême en soulignant : « J’ai voulu être président, je l’ai été (…), mais ce n’est plus une obsession« . Cette déclaration marque un tournant dans la trajectoire politique de Gbagbo, suscitant des questions sur son rôle futur dans le pays.
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Malgré son désintérêt apparent pour la présidence, Laurent Gbagbo laisse entendre qu’il pourrait envisager une candidature à la prochaine élection présidentielle en 2025. Il déclare : « Si mes camarades estiment qu’il n’y a pas mieux que moi pour les échéances à venir, alors on se mettra en route pour travailler ». Cette déclaration énigmatique laisse entrevoir la possibilité d’un retour politique sans l’obsession du pouvoir.
Laurent Gbagbo reste cependant confronté à des défis juridiques et politiques. Radié des listes électorales, il est privé du droit de vote aux élections locales du 2 septembre. Bien qu’acquitté de crimes contre l’humanité par la justice internationale, il reste sous le coup d’une condamnation à 20 ans de prison en Côte d’Ivoire pour son implication présumée dans le « braquage » de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest en 2011.
Contestation et espoirs futurs
Gbagbo dénonce cette condamnation comme une « injustice » et affirme qu’il n’est ni « un voleur » ni « un braqueur ». Il compte lutter contre cette décision après les élections de septembre. Outre les enjeux nationaux, Gbagbo commente également la situation au Niger. Alors que le président Mohamed Bazoum a été renversé par un coup d’État, Gbagbo s’oppose à une intervention militaire de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest pour rétablir l’ordre constitutionnel.