Asky est la compagnie panafricaine par excellence. Depuis l’Aéroport International Gnassingbé Eyadéma, elle relie plusieurs capitales africaines. Mais si les coûts sont relativement abordables au départ de Lomé (Togo), c’est un autre combat au retour.

Les tarifs depuis certains pays comme le Sénégal font grincer les dents aux passagers même en période basse. Il faut compter entre 450 000 et 600 000 pour avoir sa place à bord d’un avion Asky (Billet aller-retour) vers un autre pays de la sous-région. Les prix vers la France et d’autres pays européens sont pourtant nettement inférieurs. Pourquoi pour une distance plus longue, les tarifs sont plus abordables que pour un trajet de quelques heures ? La situation désespère surtout les étudiants qui ont souvent envie de rentrer dans leurs pays pour les vacances ou pour gérer des situations d’urgence. Quelles sont les causes?

Les secrets du domaine aéroportuaire sont bien gardés entre les professionnels donc nous ne saurons nous avancer sur aucune piste sérieuse. Mais il se pourrait que les contrats entre les institutions aéroportuaires africaines soient la principale cause. Les tarifs sont fixés sur la base des frais subsidiaires supportés par les compagnies pour chaque vol. Il peut aussi s’agir d’un problème de traffic ou de nombre de passagers réguliers.

Cet article est surtout basé sur des constats faits de part et d’autres.