La France aspire à un renouvellement profond de ses relations avec l’Afrique, axé sur des partenariats équilibrés et mutuellement bénéfiques. Cette volonté a été exprimée avec fermeté par le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, lors de sa première tournée africaine entamée ce samedi au Kenya, et qui se poursuivra au Rwanda et en Côte d’Ivoire.

Dans une déclaration faite lors d’une conférence de presse à Nairobi en compagnie de son homologue kényan Musalia Mudavadi, Séjourné a affirmé l’intention de la France de construire des partenariats respectueux et équilibrés, profitant à l’ensemble des pays impliqués. Il a souligné l’importance de diversifier ces partenariats pour les rendre bénéfiques aux pays concernés.

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Cette démarche s’inscrit dans un contexte où la France cherche à rétablir des liens solides avec le continent africain, notamment face à des signes de rejet dans certains pays partenaires, tels que ceux du Sahel. Séjourné a également mis en lumière la richesse des coopérations possibles en dehors de la région du Sahel, soulignant l’émergence de l’Afrique comme une puissance culturelle, économique et diplomatique qui aura un rôle prépondérant dans les équilibres mondiaux.

La vision de la France pour l’Afrique ne se limite pas à des intérêts géostratégiques ou économiques étroits. Au contraire, elle met en avant une approche de partenariat fondée sur le respect mutuel et la coopération équitable. Cette orientation marque un changement significatif par rapport aux schémas du passé, où les relations franco-africaines ont parfois été critiquées pour leur caractère déséquilibré et paternaliste.

La tournée africaine de Séjourné revêt ainsi une importance particulière, symbolisant l’engagement de la France à revitaliser ses liens avec le continent, en accordant une place centrale aux principes de respect, de bénéfices mutuels et d’équité dans ses relations avec les pays africains. Ce nouvel élan pourrait ouvrir la voie à une coopération renforcée et plus harmonieuse entre la France et l’Afrique, au bénéfice de leurs peuples respectifs et de la communauté internationale dans son ensemble.