L’armée nigériane annonce avoir fait une nouvelle grosse prise dans la lutte contre le terrorisme. Le chef de l’armée a déclaré que le leader d’un groupe lié à l’État islamique est mort. Il s’agit d’Abou Musab al-Barnawi, accusé d’avoir tué des centaines de personnes dans le nord-est du pays.
Selon l’armée nigériane, Abou Musab al-Barnawi, le chef d’un groupe extrémiste lié à l’État islamique est mort. Il n’y a pas eu de confirmation immédiate de la part des militants. Le général Lucky Irabor, chef d’état-major de la défense du Nigeria, a déclaré aux journalistes : « Je peux vous confirmer avec autorité qu’Abu Musab est mort ». Il n’a pas donné d’autres détails.
Le père d’Al-Barnawi, Mohammed Yusuf, avait été le chef fondateur de Boko Haram, le groupe extrémiste islamique qui mène une insurrection depuis plus de dix ans maintenant. La violence s’est étendue au Niger, au Cameroun et au Tchad voisins, déstabilisant la région du lac Tchad.
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Al-Barnawi s’est fréquemment opposé à l’homme qui a remplacé son père, Abubakar Shekau, et s’est séparé en 2016 pour former la province de l’État islamique en Afrique de l’Ouest, ou ISWAP. La faction dirigée par Shekau semblait affaiblie et en mai, il a été annoncé qu’il avait été tué lors d’affrontements avec des combattants liés à Al-Barnawi.
Selon les analystes de la sécurité, Al-Barnawi n’a toutefois pas réussi à convaincre des milliers de membres de Boko Haram qui étaient fidèles à Shekau et beaucoup se sont rendus à l’armée nigériane.
Contrairement à Boko Haram, qui s’en prenait souvent violemment aux populations civiles, l’ISWAP sous Al-Barnawi visait les militaires nigérians et ceux qui aidaient les soldats. L’inquiétude est montée au sujet de l’ISWAP ces dernières années, en particulier lorsque le groupe a commencé à cibler des civils travaillant pour des organisations d’aide internationale dans le nord-est.
Avec Reuters