Le Niger, plongé dans une tourmente politique après le renversement du président Mohamed Bazoum par les forces militaires, est désormais confronté à un nouveau défi majeur : les sanctions imposées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Le Premier ministre désigné par le régime militaire, Ali Mahaman Lamine Zeine, s’est exprimé sur cette situation, affirmant que le pays a la capacité de « surmonter » les conséquences de ces sanctions.
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Surmonter les sanctions : Un objectif impératif
Malgré les sanctions jugées « injustes » et « inhumaines » par le régime militaire, le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine a exprimé la confiance du Niger en sa capacité à relever ce défi. Dans une interview accordée au média allemand Deutsche Welle, il a souligné la détermination du pays à « surmonter » cette épreuve et à préserver ses intérêts économiques et politiques.
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Commandez MaintenantLe Premier ministre a également souligné l’importance de la relation entre le Niger et la CEDEAO, ainsi que leur partenariat stratégique. Il a insisté sur le désir de maintenir une relation constructive et historique avec l’organisation régionale. Cependant, il a averti que si les aspects politiques et militaires prennent le pas sur la solidarité économique, cela serait « très regrettable ».
Regard sur les conséquences des sanctions
Les sanctions décidées lors du sommet de la CEDEAO du 30 juillet ont des répercussions significatives sur le Niger. En plus de la suspension des transactions financières et commerciales, le pays fait face à des restrictions dans l’approvisionnement en énergie, aux privations de produits pharmaceutiques et de denrées alimentaires essentielles. Ces mesures, jugées drastiques, ont été vivement critiquées par les autorités militaires.
Face à cette situation complexe, l’Union africaine (UA) a également pris position en convoquant une réunion du Conseil de paix et de sécurité à Addis-Abeba pour discuter de l’évolution de la situation au Niger. Cette démarche s’inscrit dans la recherche d’une résolution pacifique de la crise et reflète les efforts diplomatiques déployés pour éviter une escalade militaire.