Museveni se montre confiant face à la prédation chinoise

 

Les investissements privés chinois en Ouganda augmentent tandis que les Occidentaux perdent l’envie d’investir dans l’économie ougandaise.

L’Ouganda travaille à la signature d’un certain nombre d’accords avec des prêteurs du secteur privé chinois dans la transformation des produits agricoles, des engrais, des minéraux et des textiles.

« Les entreprises occidentales ont perdu leurs lunettes, ils n’ont plus les yeux pour voir les opportunités. Mais les Chinois voient des opportunités, et ils viennent. Mais les entreprises occidentales sont saturées de richesse. Ils ne se bousculent pas au portillon. » lance-t-il.

En effet, les entités étatiques chinoises et les entreprises du secteur privé sont depuis longtemps une force motrice des investissements en Afrique prêtant aux pays du continent africain des centaines de milliards de dollars dans le cadre de l’initiative Belt and Road (BRI) du président chinois Xi Jinping.

Selon l’Uganda Investment Authority, le pays est classé au troisième rang en Afrique pour les investissements directs étrangers (IDE) en provenance de Chine ces dernières années. Les liens n’ont cependant pas été sans conflit.

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Une enquête parlementaire en octobre a conclu que la Chine avait imposé des conditions onéreuses sur un prêt de 200 millions de dollars à Kampala, y compris la confiscation potentielle du seul aéroport international du pays, l’aéroport d’Entebbe.

Museveni a catégoriquement nié avoir utilisé l’aéroport comme garantie. « Je ne me souviens pas d’avoir hypothéqué l’aéroport pour quoi que ce soit », a déclaré Museveni, ajoutant que « Kampala paierait ce qu’elle devait à la Chine. Il n’y a pas de problème, ils seront payés ».

Le gouvernement ougandais, cherchant à financer son programme de construction d’infrastructures et à renforcer son soutien politique, a obtenu d’importantes lignes de crédit au cours de la dernière décennie auprès de Pékin.

Pour rappel, les divergences sur les termes du contrat constituent la raison pour laquelle Kampala n’avait pas encore conclu d’accord avec Pékin sur la liaison ferroviaire ultra-rapide de 1 000 km entre le port kenyan de Mombasa et l’Ouganda bien que les pourparlers soient toujours en cours.

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