Les Forces armées maliennes ont annoncé avoir repoussé quatre attaques qualifiées de « terroristes » dans différentes localités du nord du pays, dont une à Ménaka, ville encerclée par les djihadistes de l’État islamique.

 Dans un communiqué publié dimanche soir, les Forces armées maliennes (Fama) ont déclaré avoir repoussé successivement des attaques terroristes contre quatre postes militaires situés à Labbezagan, Gossi, Tessalit et Ménaka.

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À Ménaka, une ville stratégique du nord-est du Mali, proche de la frontière nigérienne, l’armée malienne a signalé avoir affronté une concentration importante de combattants terroristes.

Malgré cette menace, les Fama ont infligé une défaite sanglante aux assaillants, neutralisant plusieurs dizaines de terroristes et procédant à l’arrestation d’une vingtaine d’entre eux.

Lors de cette attaque, l’antenne-relais de l’opérateur de téléphonie Orange-Mali à Ménaka a été endommagée, rendant les communications locales extrêmement difficiles, selon un fonctionnaire du gouvernorat.

Cependant, la collecte et la vérification des informations restent complexes en raison de l’accès difficile aux sites éloignés et à des sources indépendantes, dans un contexte globalement dégradé.

Il faudrait préciser que le Mali traverse une crise sécuritaire depuis 2012, marquée par les activités des groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique, ainsi que par les violences des groupes d’autodéfense et le banditisme.

Cette crise sécuritaire s’accompagne d’une profonde crise humanitaire et politique. Depuis août, le nord du pays est le théâtre d’une intensification des confrontations militaires, accentuée par le retrait de la mission de l’ONU, poussée vers la sortie par la junte au pouvoir.

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Cette situation a déclenché une course au contrôle du territoire entre l’armée, les djihadistes et les séparatistes qui ont repris les armes contre l’État central.

La crise sécuritaire au Mali, dirigé par une junte depuis 2020, a également touché le centre du pays ainsi que les pays voisins, le Burkina Faso et le Niger, tous deux sous régime militaire suite à des coups d’État en 2022 et 2023 respectivement.

L’on souhaite vivement que ces pays puissent définitivement éradiquer le djihadisme pour le plus grand bonheur et la sécurité des populations.