Le général Abdourahamane Tiani, chef de l’État nigérien, a exposé les motivations derrière la décision du Niger de se retirer de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Lors d’une entrevue approfondie accordée à RTN le 11 février, le général a souligné les menaces d’intervention militaire, l’embargo économique et monétaire que la CEDEAO aurait proférés contre le Niger.
Selon le général Tiani, la CEDEAO aurait exercé une pression militaire en menaçant le Niger d’une agression armée. Il a fermement condamné le poids du massacre infligé aux Nigériens, jugeant cette situation inacceptable. L’énumération des privations subies par le peuple nigérien, notamment en termes de produits pharmaceutiques, de minimum vital et d’énergie électrique, fait référence à l’embargo imposé par la CEDEAO en juillet 2023 en réaction au coup d’État dans le pays et à la destitution de Mohamed Bazoum.
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« La CEDEAO menaçait le Niger d’une agression militaire armée », et « le poids de massacre des Nigériens » est inacceptable, a avancé le général Abdourahamane Tiani dans une longue interview sur RTN le 11 février.
« Le peuple nigérien a été dépourvu de tout: les produits pharmaceutiques, le minimum vital, l’énergie électrique », a-t-il énuméré, en référence à l’embargo que la CEDEAO avait imposé fin juillet 2023 en réponse au coup de force dans le pays et à la destitution de Mohamed Bazoum.
Le général a également remis en question l’alignement de la CEDEAO sur son objectif initial, à savoir la promotion de la coopération économique et de l’intégration régionale. Selon lui, cette organisation ne remplit plus son rôle premier.
La décision de quitter la CEDEAO a été motivée par la conviction que les États membres auraient dû se retirer dès 1991. Le général Tiani a évoqué le contrôle exercé par la France sur l’organisation depuis l’adoption de la Déclaration des principes politiques en juillet 1991, soulignant ainsi la nécessité pour le Niger de prendre ses distances.