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Carnet noir : Farah El Kadhi, l’influenceuse tunisienne bien-aimée est morte

Publié le 19/06/2024 - 12:53

Texte par : Echo Web Afrique

4 min

Le monde des médias sociaux pleure la mort soudaine de Farah El Kadhi, une célèbre influenceuse tunisienne qui compte plus d’un million de followers sur Instagram. À seulement 36 ans, Farah est tragiquement décédée d’une crise cardiaque alors qu’elle se trouvait dans un hôpital à Malte. La nouvelle déchirante a été confirmée lundi par ses proches.

Farah El Kadhi, affectueusement connue sous le nom de « Faf », captivait ses followers avec des aperçus de sa vie quotidienne, y compris ses voyages, ses sorties et son plaidoyer pour diverses causes. Plus récemment, elle a utilisé sa plateforme pour mettre en lumière la situation à Rafah, témoignant ainsi de son soutien au peuple palestinien.

Les hommages inondent les médias sociaux alors que les fans pleurent Farah El Kadhi

La nouvelle de sa mort prématurée a laissé beaucoup de monde sous le choc, et les hommages ont afflué de la part d’amis, de followers et d’autres influenceurs. L’humoriste belge Nawell Madani a partagé un message sincère sur les médias sociaux, accompagné d’une photo de Farah. « Tes longues notes vocales, ton rire, ta folie vont me manquer…. Nous parlions pendant des heures de nos projets ensemble », a écrit Nawell. Et de poursuivre : « Ma Djerbienne d’amour… tu m’as fait aimer ton île, ton pays. Tu étais généreuse, solaire, douce, intelligente, franche, sensible, ambitieuse, drôle, fonceuse… Je pense à tes parents, je ne peux pas imaginer leur douleur ».

La mort de Farah a profondément affecté ses adeptes et la communauté des influenceurs. Nombreux sont ceux qui se sont rendus sur les médias sociaux pour exprimer leur chagrin et partager leurs souvenirs de la personnalité vibrante qui égayait leurs fils d’actualité avec ses posts. Son influence s’étendait au-delà de son compte Instagram, car elle inspirait de nombreuses personnes par sa passion et son dévouement à diverses causes.

Le message de sa mère, El Kadhi Souad

La perte de Farah El Kadhi est profonde, et son absence sera ressentie par beaucoup. Alors que les hommages continuent d’affluer, il est clair que son héritage perdurera à travers les vies qu’elle a touchées et les causes qu’elle a défendues.

Comme d’habitude, tu n’as pas prévenu

Alech y’a binti ? Lweh hakka ? Lweh chwitni ?

Pourquoi es-tu partie sans rien dire ? Cette fois-ci, je ne peux pas faire de remarques parce que c’est différent, tu ne reviendras pas.

La douleur que je ressens est indescriptible, innommable comme un gouffre sans fond. Comment vais-je vivre sans toi ? Qui va m’appeler maman désormais ? Qui va m’énerver désormais ? Qui va me taquiner désormais ? Qui ? Qui ? Qui ?

Je ne sais plus comment faire, pour consoler ton père qui passe par des moments de peine insurmontable et les larmes de mimi ne cessent de couler et nous sommes tous perdus sans toi.

Chaque moment sans toi est un supplice. Ton absence laisse un vide que rien ne peut combler. Je pense à toi ma fille, à ton rire, à tes câlins, à tes mots doux. Tu étais mon rayon de soleil.

Mais malgré cette tristesse insurpassable, j’accepte la volonté de Dieu.

Dieu a voulu ainsi je ne peux pas contrecarrer la volonté de Dieu, j’ai la foi, j’accepte mais la sentence est trop dure et trop lourde.

J’accepte aussi la tienne.

Tu seras enterrée à Djerba, cette île que tu aimais tant. Ici à côté de tes grands parents Mama Hajja et Baba Majid à côté de El Cadhi tu reposeras en paix, entourée de l’amour et de la tendresse de ceux qui t’ont aimée. Djerba sera un lieu de paix pour ton âme où la douleur et les soucis n’existent pas. Je me console en pensant à toi sereine, libérée de toutes les épreuves et loin de tous les hypocrites.

Je ne cesserai jamais de t’aimer, ma fille. Ton souvenir vivra en moi pour toujours. Repose en paix, mon ange, et veille sur nous de là où tu es.

Avec tout mon amour,

Ta maman