Après avoir été acquitté par la CPI où il était en procès depuis avril 2011, tous se demandent si Laurent Gbagbo va pouvoir regagner son pays puisqu’il doit maintenant faire face à la justice ivoirienne à cause de l’affaire du « braquage de la BCEAO ». Alors que certains évoquent le recours à une grâce présidentielle de la part d’Alassane Ouattara, d’autres s’attèlent à bannir cette piste à l’instar de l’avocat des victimes et militants RHDP.
Laurent Gbagbo est au cœur de l’actualité ivoirienne depuis mercredi 31 mars 2021. Acquitté par la CPI depuis le 31 mars dernier, Laurent Gbagbo est en principe libre de tout mouvement. Il prépare d’ailleurs son retour au bercail avec les autorités ivoiriennes, mais il n’est pas encore épargné par la justice ivoirienne. Il est condamné à 20 ans de prison en Côte d’Ivoire avec une amende de 229 milliards de Fcfa.
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Commandez MaintenantCette affaire fait poser une multitude de questions par rapport à son retour au bercail. Alors que certains parlent d’une grâce présidentielle qui balayerait sa brouille avec la justice de son pays, d’autres ne laissent pas tomber les menaces qui pèsent contre l’ex président et son ministre de la jeunesse. Parmi ces voix qui veulent à tout prix faire payer à l’ancien président les faits qui lui sont reprochés, figure celle de l’avocat des victimes et militants RHDP.
Abdoulaye Ben Meité avocat des victimes et militants RHDP déclare sur RFI : « Laurent Gbagbo et Blé Goudé seront immédiatement arrêtés s’ils mettent les pieds en côte d’Ivoire ». Cette déclaration relayée sur la page Facebook ivoiriens d’abord infos contredit celle de l’activiste proche du RHDP, Keï Gbohou.
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Celui avait révélé que le président Ouattara voudrait recourir à une grâce présidentielle pour remettre à zéro les charges qui pèsent sur l’ex-président ivoirien condamné par la justice ivoirienne dans l’affaire du « braquage de la BCEAO ».