Les récentes déclarations de Fabrice Sawegnon en faveur de la candidature du président ivoirien Alassane Ouattara à un nouveau mandat lors des prochaines élections ont suscité la controverse et soulevé des questions sur les principes démocratiques.

Dans une interview accordée à RFI, M. Sawegnon, homme d’affaires ivoirien d’origine béninoise, a exprimé son soutien sans équivoque à la candidature d’Alassane Ouattara. Il a souligné l’impact transformateur de M. Ouattara sur la Côte d’Ivoire depuis son arrivée au pouvoir en 2011, notamment en termes de développement des infrastructures et de rétablissement de la stabilité et de la paix dans le pays après une période de crise politique.

« Le choix lui appartient. C’est le Président de la république qui va décider de ce qu’il a envie de faire. Mais si moi j’avais un conseil ou si j’avais un souhait, c’est que le Président soit candidat », a indiqué le patron de Live TV.

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Fabrice Sawegnon fait le bilan d’Alassane Ouattara

M. Sawegnon a souligné les réalisations de Ouattara en matière d’extension de la couverture en électricité et en eau, citant des améliorations significatives de l’accès à ces services essentiels au cours de son mandat. Il a fait l’éloge du leadership d’ADO et a affirmé que son maintien à la présidence serait bénéfique pour le progrès et le développement de la nation.

« Vous savez, le Président Ouattara a profondément transformer la Côte d’Ivoire. Et, ce n’est pas seulement au niveau infrastructurel. On avait perdu la stabilité et la paix. Le Président Ouattara a ramené la stabilité et la paix qui sont préalable à tout développement », explique-t-il.

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« Il a fait passé l’électricité d’un taux de couverture de 33% ou 34% en 2011 à plus de 85% aujourd’hui. Et, si on compte la population couverte, on doit être à 95%. Donc, vous imaginez l’accès à l’électricité, pareil pour l’eau », poursuit-il.

Cependant, le soutien de Fabrice Sawegnon à la candidature de Ouattara a soulevé des inquiétudes quant à la gouvernance démocratique et aux principes de limitation des mandats. Certains observateurs se sont demandé si les remarques de M. Sawegnon n’impliquaient pas un soutien à des mandats présidentiels indéfinis, ce qui pourrait saper les normes démocratiques et la rotation du pouvoir.