Les États-Unis ont exprimé mercredi leur inquiétude croissante concernant la santé du président nigérien Mohamed Bazoum, qui est détenu depuis le coup d’État survenu le 26 juillet dans ce pays du Sahel. Le porte-parole du département d’État, Matthew Miller, a déclaré que les États-Unis étaient « fortement inquiets pour sa santé et sa sécurité ainsi que celle de sa famille ».

Cette déclaration a été faite à la suite d’un appel entre le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, et le président Bazoum.

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Conditions de détention préoccupantes

Le Premier ministre nigérien, Ouhoumoudou Mahamadou, a récemment affirmé que Mohamed Bazoum était toujours détenu en compagnie de son épouse et de son fils, dans des conditions déplorables, sans électricité ni eau courante. Ces conditions de détention précaires suscitent des inquiétudes quant à la santé et au bien-être du président.

Le porte-parole Matthew Miller n’a pas détaillé l’appel d’Antony Blinken, qui s’est tenu tard mardi aux États-Unis. Cependant, il a souligné que les inquiétudes des États-Unis quant à la santé du dirigeant élu étaient l’une des raisons pour lesquelles l’adjointe par intérim du secrétaire d’État, Victoria Nuland, avait tenté en vain de rencontrer le président Bazoum lors d’un déplacement inopiné au Niger le lundi précédent.

« Alors que le temps passe et qu’il demeure en détention à l’isolement, la situation devient de plus en plus préoccupante pour nous », a déclaré le porte-parole Matthew Miller. Les États-Unis continuent de suivre de près l’évolution de la situation et de soulever leurs inquiétudes concernant la santé et la sécurité du président nigérien.