À la question d’une lectrice du quotidien Le Parisien , qui lui faisait remarquer que les non-vaccinés « occupent à 85% les réanimations », le président français a estimé que cette remarque était « le meilleur argument » pour la stratégie du gouvernement.
A en croire RFI, c’est dans un échange avec des lecteurs du journal Le Parisien que le président français Emmanuel Macron , s’en est pris sans ménagement aux millions de personnes qui ont fait le choix de ne pas se faire vacciner contre le Covid-19 avec les vaccins rendus disponibles dans le pays.
Il s’est également arrêté sur l’Europe, le nucléaire ou encore la laïcité, sans oublier la présidentielle, pour laquelle il ne s’est pas encore déclaré candidat.
Emmanuel Macron
« Je ne vais pas les mettre en prison, je ne vais pas les vacciner de force. Et donc, il faut leur dire : à partir du 15 janvier, vous ne pourrez plus aller au restau, vous ne pourrez plus prendre un canon, vous ne pourrez plus aller boire un café, vous ne pourrez plus aller au théâtre, vous ne pourrez plus aller au ciné… », assume le chef de l’État.
Concernant plus spécifiquement ceux qu’il appelle les « antivax »,Emmanuel Macron se montre cinglant : « L’immense faute morale des antivax : ils viennent saper ce qu’est la solidité d’une nation. Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable. Un irresponsable n’est plus un citoyen », lance-t-il.
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Commandez MaintenantCe n’est pas tout. « J’ai envie ». C’est avec ces mots qu’Emmanuel Macron fait un pas de plus vers une entrée en campagne, en expliquant qu’il n’y a pas de « faux suspense », mais en remettant l’annonce formelle de sa candidature au moment où le pic de l’épidémie sera passé et le temps des « choix personnels » sera venu.
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« Plutôt tôt que tard », ajoute-t-il quand même, signe de son impatience d’entrer dans le combat électoral. Et déjà, il évoque ses ambitions comme une esquisse de projet, « restaurer » la force de la Nation et faire face aux défis écologiques, éducatifs, sanitaires…
Il fait quelques promesses comme celle de ne pas augmenter les impôts tant qu’il sera en fonction. Il réaffirme sa fibre européenne et juge donc la polémique lancée par ses adversaires de droite sur l’installation du drapeau européenne sous l’Arc de triomphe « disproportionnée et mal venue ».µ
Emmanuel Macron s’exprime sur un ton libre et joue la franchise un peu brute, retrouvant les accents de ses premiers pas en politique. Et quand il évoque la vaccination, il juge donc les antivax « irresponsables », se laissant aller à l’une de ces phrases cash qu’il a un temps affectionnées. « Les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder », des mots qui suscitent immédiatement les protestations de tous ses adversaires à la présidentielle.
Avec RFI