La capitale tchadienne, N’Djamena, a été le théâtre de violents échanges de tirs aux abords du Quartier Général d’un parti de l’opposition, accentuant les tensions déjà vives dans le pays. Les autorités soupçonnent des membres de ce parti d’avoir attaqué les bureaux des services de renseignement plus tôt dans la journée.
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Selon un communiqué du ministre de la Communication, Abderaman Koulamallah, les tirs ont éclaté à la suite de l’arrestation du secrétaire chargé des finances du Parti socialiste sans frontières (PSF). Ce dernier est accusé d’avoir fomenté une tentative d’assassinat du président de la Cour suprême. Les autorités tchadiennes lient cette arrestation à l’attaque perpétrée contre les bureaux des services de renseignement dans la nuit de mardi à mercredi.
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Commandez MaintenantL’attaque contre les bureaux des services de renseignement a provoqué plusieurs morts, selon le gouvernement tchadien. Les autorités accusent des « éléments » du PSF, dirigés par l’opposant Yaya Dillo, d’être responsables de cette attaque. Cependant, Yaya Dillo nie toute implication, qualifiant les accusations de « mensonge ».
Le porte-parole du gouvernement a déclaré que la situation est désormais sous contrôle, assurant que « les auteurs de ces actes seront poursuivis conformément à la loi ». Ces développements soulignent les tensions politiques croissantes au Tchad, mettant en lumière les rivalités entre le gouvernement et certains partis de l’opposition, exacerbant les inquiétudes concernant la stabilité du pays.