La Côte d’Ivoire s’engage à protéger ses ressources marines. En décembre 2020, la ville côtière de Grand-Béréby a été transformée en aire marine protégée. Gare aux amoureux des ressources halieutiques qui vont opérer dans cette ville située dans la région de San Pedro.

C’est le 21 décembre 2020 que les autorités ivoiriennes ont posé un acte fort pour illustrer leur détermination de combattre les menaces dont sont victimes les composants marins. La ville côtière de Grand-Béréby est le premier abri marin créé par les autorités du pays. Cette aire marine protégée couvre une superficie d’environ 2 600 km². Elle englobe les villages de Roc, de Mani, de Kablaké, de Pitiké, de Dahoua, de Taki, de Ménolé, d’Ouro et de Petit Digboé ; ainsi que les localités environnantes.

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Plusieurs objectifs justifient la mise en place de cet abri des ressources halieutiques. Selon les autorités ivoiriennes, cette AMP est un outil de lutte contre la dégradation de l’écosystème marin et côtier. Elle assure également la sécurité des ressources halieutiques. Ainsi, toute personne ou tous chalutier qui franchira ce périmètre sans autorisation aura des sanctions. 

L’AMP promeut la réglementation de la pêche. Les tortues de mer ne finiront plus dans l’assiette des pêcheurs car cette zone favorise la conservation des tortures de mer abondantes. Le tourisme se verra également favorisé grâce à l’installation de l’aire marine protégée de Grand- Béréby. Pourtant, ce n’est que le début d’une grande lutte que les autorités comptent mener.

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En tout, le gouvernement prévoit d’aménager cinq aires marines protégées en Côte d’Ivoire.  La ville de Grand-Béréby n’est que la première créée dans le cadre de ce projet d’aménagement. Le site transfrontalier de l’embouchure de la rivière Cavally (au sud-ouest), le site de la forêt classée de Dassioko (au sud), le site du parc national d’Azagny (au sud) et le site de la zone côtière transfrontalière Côte d’Ivoire-Ghana (à l’est), sont les autres sites qui abriteront les AMP.