Dans un discours enflammé prononcé lors d’un meeting politique à Yamoussoukro, Charles Blé Goudé, figure de l’opposition et ancien proche de l’ex-président Laurent Gbagbo, a affirmé sa volonté de gouverner la Côte d’Ivoire malgré les obstacles juridiques qui se dressent sur son chemin. Condamné à 20 ans de prison pour son rôle présumé dans la crise post-électorale de 2010-2011, Blé Goudé reste pour l’instant inéligible pour l’élection présidentielle de 2025.

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Cependant, cela n’entame en rien sa détermination. « 2025 ne se passera pas sans nous. Ce n’est pas négociable. Moi président, je vais gouverner par l’essentiel et les priorités. Je vais supprimer les institutions inutiles », a-t-il déclaré devant ses partisans, exprimant ainsi sa ferme intention de participer au processus politique en dépit des obstacles. Il a présenté une série de mesures qui pourraient constituer son programme présidentiel, mettant l’accent sur la réduction des institutions gouvernementales jugées superflues, la lutte contre la corruption, l’indépendance de la justice, et la création d’un fonds pour soutenir les jeunes au chômage.

Le contexte politique ivoirien est déjà marqué par une effervescence en vue de l’élection présidentielle prévue en octobre 2025. En effet, malgré leur inéligibilité, des personnalités politiques influentes comme Laurent Gbagbo se préparent activement pour cette échéance, suscitant ainsi un climat de tension et d’anticipation.

Le message de Blé Goudé s’inscrit dans cette dynamique pré-électorale, affirmant sa place incontournable dans le paysage politique ivoirien. Son défi est de taille, mais sa détermination à défier les obstacles juridiques et politiques semble intacte.

Alors que d’autres figures politiques de premier plan n’ont pas encore clarifié leurs intentions quant à leur candidature, l’annonce de Blé Goudé injecte une dose supplémentaire d’incertitude et de compétition dans le paysage politique déjà complexe de la Côte d’Ivoire.