Si on a souvent tendance à dire que la taille d’un p€nis ne compte pas, elle serait en réalité plus impactante que la seule variable qui taraude l’inconscient masculin. Une enquête très sérieuse, publiée dans la revue américaine Sexuality and culture, révèle à ce propos l’existence d’une corrélation entre la taille du p€nis et la personnalité des hommes, telle que perçue par leur partenaire sexuel.

L’augmentation des « dick picks », ces photographies de p€nis généralement non sollicitées et non consenties envoyées à des inconnu.e.s en ligne, a notamment servi de socle d’interprétation.

La rupture du lien social durant la crise sanitaire a annihilé toute forme de pudeur chez certains. En effet, l’Institut français d’opinion publique a enregistré une hausse de 25 % des photos intimes mises en ligne par les jeunes de 18 à 34 ans, entre février 2020 et mai 2021.

Un phénomène qui a piqué d’intérêt les chercheurs du département de psychologie de la New Mexico Highlands University et ceux de l’Université de Commerce du Texas.

Les hommes qui ont un grand p€nis seraient plus extravertis que les autres

Pour mener leur enquête, les chercheurs Thomas R.Brooks et Stephen Reysen ont choisi de montrer 24 photos de p€nis à un échantillon de 106 personnes, dont 80 % étaient des femmes. À chaque fois, les participants devaient noter quel trait de la personnalité se dégageait, selon eux, des différents clichés.

Et le constat est sans appel : ce sont les hommes aux plus grands p€nis qui ont reçu le plus d’éloges, étant instinctivement perçus comme les plus séduisants et les plus performants.

En revanche, ceux ayant un p€nis plus petit et fin étaient associés à une personnalité névrosée. « Ce que nous avons découvert, c’est que l’image d’un p€nis contribue à la théorie implicite sur cette personne, qui comprend la personnalité, le comportement et d’autres attributs supposés », résument-ils.

Une étude à prendre avec des pincettes

Mais attention, cette étude n’est pas à prendre au pied de la lettre, au risque de créer chez les hommes davantage de complexes, voire un recours à la chirurgie pour quelques centimètres de plus. Ce qu’ont surtout voulu démontrer les spécialistes à travers ces travaux, c’est la place que prennent les réseaux sociaux dans la démonstration de notre sexualité.

« La grande leçon à tirer de cette étude est que les gens sont jugés et évalués lorsqu’ils partagent des photos de leurs organes génitaux”, conclu Thomas R. Brooks, auprès de PsyPost. Vous l’aurez compris, cette étude se contente de décrire les comportements sociaux et sexuels que l’on peut avoir face à une « dickpicks », mais ne prétend en aucun cas percer à jour la personnalité d’une personne.