Selon Philemon Yang, les civils, principalement dans les zones rurales, sont les victimes de cette guerre qui dure depuis fin 2017.
« Pour financer leurs activités terroristes, les groupes criminels rackettent les populations qui subissent également des représailles qui se traduisent par des viols, des mariages forcés de jeunes filles avec les terroristes », affirme Philémon Yang cité par nos confrères de cameroon-info.net.
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Commandez MaintenantA l’origine de cette crise, les anglophones qui réclament des réformes et une plus grande autonomie. Ces derniers affirment être marginalisés par les francophones. La communauté anglophone représente environ un cinquième de la population camerounaise.
Dans un rapport publié ce mois, Amnesty International dénonce les « violations des droits de l’homme, dont les homicides illégaux, des exécutions extrajudiciaires, des destructions de biens, des arrestations arbitraires et des actes de torture durant les opérations militaires. »
Depuis le début de cette crise, environ 34 000 personnes se sont réfugiés au Nigeria, selon l’ONU.
Crédit photo : crisisgroup