Au Burkina Faso, 136 corps ont été enterrés ce jeudi 27 avril 2023. Cela, par les natifs et rescapés du massacre du 20 avril dernier dans un village près de Ouahigouya, dans la région de Karma. Il s’agit de l’information révélée par des personnes ayant participé à l’inhumation. 20 enfants, 50 femmes et 66 hommes composent les victimes.

Selon les informations, deux véhicules ont été mis à la disposition des rescapés et des ressortissants pouvant se rendre à Karma pour l’inhumation. Le 20 avril dernier, une tuerie sans précédent a eu lieu dans une localité de la commune de Barga.

136 corps ont pu être identifiés et enterrés. Des sources indiquent que certains ont été tués sous des arbres et d’autres en brousses. Ils ont été inhumés dans des tombes individuelles alors que d’autres dans une fosse commune.

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Burkina Faso, les autorités préoccupées par ce drame

Le gouvernement dit être vraiment « préoccupé » par le drame de Karma sans toutefois révéler le bilan. Une semaine après le massacre, les autorités condamne ce qu’ils qualifient d’actes « barbares et ignobles ».

Toujours dans cette logique, le gouvernement a rassuré qu’elle mettra tout en œuvre afin que la lumière soit faite sur l’affaire. Il a également rappelé son attachement à « la défense des Droits humains et singulièrement à la protection de la vie humaine. »

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L’Union Européenne tôt ce jeudi a aussi fait savoir que ce meurtre des civils peut constituer un crime de guerre. Elle invite à l’ouverture d’une enquête « impartiale » et « rigoureuse » pour juger et « condamner » « les coupables ». La CEDEAO a également condamné les faits et évoque un génocide.