Pascaline Bongo, âgée de 67 ans, est au cœur d’une affaire de corruption présumée, impliquant la société d’ingénierie française Egis Route. Le Parquet national financier (PNF) la soupçonne d’avoir accepté d’intervenir en faveur d’Egis Route dans l’attribution de marchés publics, en échange de rétrocommissions de huit millions d’euros. Pascaline Bongo conteste fermement ces allégations, déclarant que cette affaire relevait de la sphère personnelle de son frère, Ali Bongo, et qu’elle n’avait pas le pouvoir d’influencer une telle décision.
Lire aussi : La Cour Suprême des États-Unis se penche sur l’Immunité de Trump
Lors du procès qui s’est tenu en janvier et février, le parquet a requis une peine de trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme, ainsi qu’une amende de 150 000 euros à l’encontre de Pascaline Bongo. Pour les autres prévenus, y compris Egis Route et ses cadres, ainsi que l’homme d’affaires Franck Ping et l’avocate Danyèle Palazo-Gauthier, le parquet a demandé des peines de deux à trois ans d’emprisonnement avec sursis, accompagnées d’amendes.
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantPendant son interrogatoire, Pascaline Bongo a souligné que son titre de « Haute représentante personnelle du président de la République » était purement honorifique et n’avait aucune substance réelle. Elle a également admis avoir touché une rémunération pour cette fonction et avoir rencontré un représentant d’Egis Route dans son bureau au Palais présidentiel de Libreville.
Bien que Pascaline Bongo ait créé une société nommée Sift à cette époque, elle affirme qu’elle n’avait pas d’activité réelle, à l’exception de son rôle d’administratrice. Malgré un accord potentiel avec Egis, aucun paiement n’a été effectué à Sift, et Egis n’a finalement obtenu aucun contrat routier au Gabon.
Les avocats des prévenus ont plaidé la relaxe pour leurs clients, arguant qu’aucune somme n’avait été versée et qu’Egis n’avait pas remporté de contrats au Gabon.