Ce jeudi, la presse locale chinoise fait état des réactions de l’armée suite aux actes dites « provocatrices » de l’armée américaine dans la Mer de chine méridionale.

C’était une patrouille de l’armée américaine, un destroyer de missile guidé par USS Wayne E. Meyer, dans les eaux de la mer de Chine méridionale, zone revendiquée par la Chine, qui a suscité la polémique. Le porte-parole de l’armée chinoise a pris la parole, pour dénoncer ces activités des Usa et avertir l’armée américaine.

Li Huamin accuse les États-Unis d’enfreindre aux lois et règles internationales et avoir des attitudes d’hégémonie, a rapporté le South China Morning Post. M. Li Huamin a invité Washigton à cesser ses actions provocatrices afin déviter un incident imprevisible.
« Nos troupes prendront toutes les mesures nécessaires pour défendre résolument la souveraineté et la sécurité nationales et préserver fermement la paix et la stabilité dans la mer de Chine méridionale », a ajouté Li Huamin.

Il a été rapporté que le navire de guerre américain a navigué à moins de 12 milles marins des récifs de Fiery Cross et de Mischief. Ce sont les deux plus grandes îles artificielles de Chine. Le pays revendique fermement cette zone pour sa richesse en ressources. Cest la première fois que larmée américaine défiait deux avant-postes militaires chinois simultanément. Les forces aériennes et marines ont dû observer, identifier, prévenir et expulser le destroyer a affirmé le journal chinois.

La marine et les forces aériennes chinoises ont observé, identifié, surveillé, prévenu et expulsé le destroyer, a indiqué le journal citant le responsable militaire.
Du côté des Etats-Unis, Reann Mommsen déclare : « Toutes les opérations sont conçues conformément au droit international et démontrent que les Etats-Unis vont voler, naviguer et exploiter tout ce que le droit international permet ». M. Reann est le porte-parole de la 7ème flotte américaine.

Rappelons que la mer de Chine méridionale est une région de tension et de méfiance. Pour parvenir à une stabilité dans la région, L’Onu a voté une loi afin détablir un cadre juridique en 1982 régissant les intérêts économiques et de sécurité des Etats côtiers.