Dans les méandres du pouvoir russe, les récits sombres se mêlent à la politique de manière inextricable. Vladimir Poutine, figure centrale depuis deux décennies, incarne la force et la persévérance. Cependant, derrière les coulisses de son règne, des figures telles qu’Evguéni Prigojine émergent, apportant avec elles le mystère et la tragédie.
Evguéni Prigojine, autrefois un allié loyal de Poutine, est devenu un acteur clé dans la mutinerie des mercenaires de Wagner en juin dernier. Les spéculations allaient bon train quant à son destin. Aurait-il été emprisonné, éliminé ou effacé de la scène politique ? Contre toute attente, une issue moins dramatique s’est présentée. Prigojine et ses combattants se sont exilés au Bélarus voisin, évoquant des arrangements dans l’ombre.
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Ténèbres derrière l’exil
Cependant, la réalité est plus complexe qu’il n’y paraît. Prigojine a discrètement foulé les couloirs du Kremlin en juin, avant d’être invité au sommet Russie-Afrique à Saint-Pétersbourg en juillet. Le dénouement tragique est survenu avec sa mort dans un accident d’avion, à 300 km de Moscou, une situation teintée de suspicions. Les spéculations fusent : accident mécanique, stratagème orchestré par Prigojine lui-même ou assassinat déguisé ?
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Commandez MaintenantLa vengeance semble être un concept au cœur du pouvoir russe. Le directeur de la CIA, Bill Burns, a un jour qualifié Poutine d' »apôtre ultime de la revanche ». Prigojine, par son défi humiliant, a peut-être incité cette facette de Poutine. Les paroles de Poutine « pardonner, mais pas tout » prennent un sens plus sinistre à la lumière de ces événements.
Les rivalités ne manquent pas dans ce paysage politique complexe. Prigojine comptait parmi ses ennemis le chef de l’armée Valéri Guérassimov, le ministre de la Défense Sergueï Choïgou et même l’Ukraine, l’accusant de crimes de guerre. Cependant, les observateurs avertis estiment que la succession de décès troublants parmi les critiques de Poutine laisse supposer que la fin de Prigojine a été orchestrée avec l’aval du Kremlin.
L’ombre de la mort
Le destin de Prigojine s’ajoute à une longue liste de décès énigmatiques. De l’empoisonnement d’Alexandre Litvinenko en 2006 à l’attaque présumée contre Sergueï Skripal en 2018, l’histoire est tachée de sang et de mystère. Les décès de critiques et d’opposants comme Anna Politkovskaïa et Boris Nemtsov soulèvent des questions sur la sincérité des affirmations du Kremlin.
La répression s’est accentuée, notamment après l’invasion de l’Ukraine. Des suicides suspects et des décès prématurés parmi les hommes d’affaires ont semé le doute. Ravil Maganov, président du groupe pétrolier Lukoil, a trouvé la mort de façon tragique. L’ombre de Poutine plane, laissant penser que l’opposition au régime est loin d’être tolérée.