Visite d’État du président Algérien en France : Quels sont ces cinq dossiers en suspens ?

La visite d’État du président algérien Abdelmadjid Tebboune en France est toujours en préparation, mais elle dépend du règlement de cinq dossiers, a déclaré le ministre algérien des Affaires étrangères.

Les conditions actuelles ne sont pas jugées idéales, a ajouté le ministre, citant des problèmes liés à la mémoire, la mobilité, la coopération économique, les essais nucléaires français dans le Sahara algérien et la restitution de l’épée et du burnous de l’émir Abdelkader.

Le ministre a souligné que malgré des tentatives antérieures, aucun accord n’a été conclu sur ces cinq dossiers importants. Il a précisé que la restitution de l’épée et du burnous de l’émir Abdelkader, prévue au Château d’Amboise, a été refusée par les autorités françaises, invoquant la nécessité d’une loi.

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Concernant les essais nucléaires français dans le Sahara algérien entre 1960 et 1966, l’Algérie demande une reconnaissance des dommages causés ainsi que des indemnisations. Ces essais ont généré des retombées radioactives affectant une vaste région, de l’Afrique de l’Ouest au sud de l’Europe.

Le président Tebboune avait précédemment confirmé que sa visite en France était maintenue, mais dépendait du programme de l’Élysée. La visite, initialement prévue en mai, avait été repoussée à juin par crainte de perturbations liées aux manifestations du 1ᵉʳ mai en France.

Cette visite est considérée comme un signe d’amélioration des relations entre les deux pays après des périodes de tensions diplomatiques. Toutefois, les dossiers en suspens soulignent la complexité des relations franco-algériennes, marquées par des enjeux historiques et mémoriels sensibles.