Le pape François a condamné la violence conjugale à l’égard des femmes et a qualifié ces actes de « presque sataniques ». Le chef de l’Église catholique a fait ces commentaires dimanche 20 dernier alors qu’il s’adressait, sur la chaîne italienne TG5, à une femme nommée Giovanna qui a fui un mari violent avec ses quatre enfants.
« Le nombre de femmes qui sont battues et abusées dans leur foyer, même par leur mari, est très, très élevé », a déclaré le pape. « Le problème est que, pour moi, c’est presque satanique parce que c’est profiter d’une personne qui ne peut pas se défendre, qui peut seulement [essayer de] bloquer les coups. C’est humiliant. Très humiliant », a poursuivi le pape François.
Les commentaires du pape François interviennent alors que des rapports font état d’un pic de cas de violence domestique à travers le monde pendant la pandémie de coronavirus. ONU Femmes a qualifié l’augmentation des cas de « pandémie de l’ombre » qui s’est déroulée derrière les portes pendant les confinements imposés à la suite de Covid-19.
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« Je vois la dignité en toi parce que si tu n’avais pas de dignité, tu ne serais pas ici », a dit le pape à Giovanna. Et d’ajouter : « regarde la Sainte Mère et reste avec cette image de courage ». Il l’a également félicitée pour avoir dénoncé les abus. « Vous donnez un exemple de résistance, une leçon de résistance aux calamités », a-t-il dit. Et d’ajouter : « Vous vous en sortez mieux qu’avant ».
Ce n’est pas la première fois que le pape François dénonce les abus domestiques et la violence sexiste, et encourage les femmes à s’exprimer. Il a dédié ses intentions de prière de février aux victimes de fémicides et aux femmes victimes d’abus. « Prions pour les femmes victimes de violences, afin qu’elles soient protégées par la société et que leurs souffrances soient prises en compte et entendues par tous », avait-il déclaré.
Dans le passé, il a également reconnu les abus sexuels commis par des prêtres sur des religieuses, ainsi que le « fléau » sociétal plus large du féminicide en Amérique latine.