Video intégrale RDC : Voici la précision sur la supposée video entre une enseignante et son élève à Kinshasa
Sommaire
Une vidéo intime circule depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux et est, à tort, présentée comme la preuve d’une relation inappropriée entre une enseignante de Kinshasa et un élève âgé de 13 ans.
Après vérification, il ressort de manière formelle que cette séquence n’a aucun lien avec l’affaire présumée actuellement en cours dans la capitale congolaise.
Une vidéo ancienne, déjà connue et sortie de son contexte
La vidéo devenue virale met en scène deux adultes consentants.
Elle circule depuis longtemps sur des plateformes pour adultes et n’a aucun rapport avec une école, un élève ou même la ville de Kinshasa.
Les individus visibles dans cette séquence ne correspondent ni au profil de l’enseignante citée dans les rumeurs, ni à celui du jeune garçon concerné par l’enquête menée par les autorités.
Un journaliste spécialisé en fact-checking précise :
« La sextape montre deux adultes, dont un jeune homme très mince. La vidéo, publiée sous le titre Boma Tzoko – qui signifie tuer l’éléphant – existe depuis longtemps sur plusieurs sites pour adultes. Le garçon filmé n’a rien à voir avec le mineur supposé abusé, et la femme n’est pas l’enseignante mise en cause. Plusieurs internautes ont minimisé un fait grave en se basant sur cette fausse vidéo, d’autant plus que l’homme y apparaît comme un véritable acteur porno. »
Le risque majeur de désinformation
Le fait d’associer cette vidéo adulte à une enquête impliquant un mineur crée une forte confusion dans l’opinion publique.
Certains internautes, croyant avoir affaire à la scène de l’affaire présumée, contribuent malgré eux à :
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détourner l’attention du vrai dossier,
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banaliser une situation potentiellement grave,
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propager des interprétations erronées,
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perturber la compréhension globale des faits.
Ce type d’amalgame nuit non seulement à la victime présumée, mais aussi au bon déroulement de l’enquête.

Protéger les victimes et rester vigilant face aux rumeurs
Les experts en protection de l’enfance rappellent que le partage d’informations non vérifiées dans des affaires sensibles peut :
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porter atteinte aux victimes,
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compliquer le travail des enquêteurs,
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favoriser la diffusion de contenus inappropriés,
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éloigner le public de la recherche de la vérité.
Les autorités appellent donc à la prudence : éviter de relayer des vidéos sensibles, vérifier les sources et ne pas amplifier des contenus hors contexte, surtout lorsqu’il s’agit de dossiers impliquant des mineurs.
Une affaire à suivre avec sérieux et responsabilité
L’enquête visant l’enseignante mentionnée dans les accusations est toujours en cours.
Dans l’attente des conclusions officielles, il est essentiel pour la population de s’abstenir de partager des contenus trompeurs afin de préserver la dignité des personnes concernées et de ne pas gêner le processus judiciaire.
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