Des primes à qui dénonce un avortement ? Oui. C’est une nouvelle mesure prise. Et elle encourage la population du Texas à dénoncer les contrevenants. Les citoyens sont encouragés à porter plainte au civil contre les organisations ou les personnes qui aideraient les femmes à avorter.
Dans la nuit du 1er au 2 septembre, la Cour suprême des États-Unis a refusé de suspendre une loi du Texas qui interdit d’avorter après six semaines de grossesse. Et ce, même en cas de viol ou d’inceste. N’est-ce pas une victoire aux opposants à l’avortement ?
La décision a été adoptée avec une courte majorité de cinq magistrats sur neuf. Il s’agit d’une victoire, aussi, pour Donald Trump et ses alliés conservateurs : trois des magistrats en question ont été choisis par l’ancien président pour leur opposition à l’avortement.
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Commandez MaintenantLa loi, signée en mai par le gouverneur républicain Greg Abbott, interdit d’interrompre toute grossesse une fois que les battements de cœur de l’embryon sont détectés, soit environ six semaines après les dernières règles, alors que la plupart des femmes ne savent même pas qu’elles sont enceintes.
Texas, des primes à qui dénonce un avortement
Selon le texte, il ne revient pas aux autorités de faire respecter la mesure au pénal, mais « exclusivement » aux citoyens. Ces derniers sont encouragés à porter plainte au civil contre les organisations ou les personnes qui aideraient les femmes à avorter.
Le texte prévoit que ces plaignants perçoivent au moins 10 000 dollars de « dédommagement » en cas de condamnation. Les détracteurs du texte y voient une « prime » à la délation mais ses partisans ont déjà créé des sites pour collecter toute « information anonyme ».