Dans un tournant historique, le président de la Chambre des représentants des États-Unis, Kevin McCarthy, a été destitué de ses fonctions à la suite d’un vote sans précédent. Huit législateurs du Parti républicain, y compris des proches alliés de Donald Trump, ont voté en faveur de sa destitution, entraînant ainsi la première destitution d’un président de la Chambre dans l’histoire du pays.

La destitution de McCarthy fait suite à une rébellion menée par des républicains d’extrême droite, soutenue par des rivaux démocrates, alimentée par la frustration envers la gestion des dépenses gouvernementales par McCarthy et ses négociations récentes avec le président Joe Biden pour éviter le défaut de paiement du gouvernement. Cet événement sans précédent a marqué une journée historique à Washington D.C., où les tensions politiques ont atteint un niveau inégalé.

La destitution de McCarthy a été confirmée après un vote historique au sein de la Chambre des représentants. Avec le soutien de la minorité démocrate, les républicains dissidents ont réussi à évincer McCarthy de son poste de président de la Chambre des représentants. Avant ce vote décisif, McCarthy avait déclaré lors d’une réunion à huis clos avec ses collègues républicains : « Si j’avais compté le nombre de fois où quelqu’un a voulu me destituer, j’aurais été licencié il y a longtemps. » Cependant, cette fois-ci, les législateurs ont pris une mesure sans précédent, mettant fin au règne de McCarthy en tant que président de la Chambre.

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L’événement a été déclenché par une motion déposée par le républicain de Floride, Matt Gaetz, lundi dernier. Cette motion visait à destituer McCarthy de son poste de président de la Chambre des représentants. Bien que la plupart des républicains aient soutenu McCarthy, l’hostilité des démocrates et les « défections » de certains membres républicains ont scellé le sort du président sortant.

Kevin McCarthy, membre du Congrès depuis 2007 et représentant de l’État de Californie, avait été élu président de la Chambre des représentants en janvier, lorsque les républicains avaient repris la majorité à la chambre basse. Cependant, son élection n’avait pas été facile, se concluant après un scrutin épuisant de 15 tours. Les mêmes républicains d’extrême droite qui ont plus tard conspiré pour son éviction avaient exigé des concessions en échange de leur soutien.

Maintenant que McCarthy a été destitué, la Chambre des représentants devra élire un nouveau président. Il reste à voir qui parmi les membres du Congrès obtiendra le soutien nécessaire pour être élu à ce poste crucial. La courte majorité républicaine à la chambre basse, avec 221 voix contre 212 pour les démocrates, souligne l’importance cruciale de cette élection pour l’avenir politique des États-Unis.