Une mère défend son concubin qui avait tenté de violer sa fille. C’est la scène surréaliste dont ont été témoins les proches de la jeune fille victime de tentative de viol par son beau-père en 2012. Les faits se sont produits au Gabon.
En effet, lors du procès du détenu Deme Mahamadou, sa compagne, par ailleurs mère de la victime, a décidé de prendre fait et cause pour son amant au détriment de sa propre fille. Elle soutiendra que ce dernier était un bon père et qu’il ne mérite plus d’être enfermé mais auprès d’eux pour se racheter.
Le procès de Deme Mahamadou, un commerçant en détention préventive depuis 9 ans pour avoir tenté de violer sa belle-fille, a pris une tournure peu imaginable.
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En effet, alors que l’accusation aidée par le ministère public tançait le mis en cause qui avait posé un acte déviant sur une mineure, la mère de la victime a choisi de défendre son amoureux. Selon cette dernière, « Deme s’occupait bien de ses quatre enfants et d’elle-même », aurait-elle déclaré devant la Cour.
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Commandez MaintenantUn élément qui soutiendrait sa probité morale immaculée avant cet acte. Pour sa part, Me Mburu-Y-Djako, va aller dans le même sens en mettant en avant « le non-accomplissement du viol » et « l’amende honorable faite à la Cour par l’accusé ». Pour l’avocat du mis en cause, son client mérite une relaxe pure et simple sur la base de « larges circonstances atténuantes ».
Pour rappel, en décembre 2012, Deme Mahamadou avait fait la cour à sa belle-fille mineure. Un jour, après les cours, il décide de la conduire dans un hôtel pour y entretenir « une relation sexuelle ». Bienheureusement, il se rétracte et se contente de simples attouchements. En répression, la Cour va le juger coupable de tentative de viol sur mineure et le condamner à 10 ans de réclusion criminelle et à un million de francs d’amende.
Avec Gabonmediatime
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