A 13 jours de la date de retour annoncée par le FPI (Front Populaire Ivoirien) sur le retour de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, les débats continuent toujours de fuser sur le format d’accueil à réserver à Gbagbo. D’une part, les militants du FPI se mobilisent pour organiser un accueil à grande pompe, de l’autre part, le pouvoir pense que le retour de Laurent Gbagbo doit se faire en catimini c’est-à-dire en toute discrétion.
Pour le député d’Agboville, directeur exécutif du RHDP et premier vice-président à l’assemblée nationale Adama Bictogo, le comité d’organisation du retour de l’ancien chef d’Etat devait opter pour un retour en discrétion plutôt qu’une sortie massive des militants au risque de croiser des gens qui organiseront des cérémonies de deuil.
Cette vision des choses d’Adama Bictogo n’est pas partagée par Diabaté Bêh, vice-président du FPI et membre du comité d’organisation du retour de Laurent Gbagbo.
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Commandez MaintenantSur ce, Diabaté Bêh a déclaré : « Tu ne peux pas dire en Côte d’ivoire que tu vas empêcher les partisans de Gbagbo de manifester leur joie quand ils vont apprendre que Gbagbo est de retour. On ne peut pas le faire rentrer en catimini. Il n’en démord pas. Même si vous mettez couvre-feu, quand l’heure du couvre-feu sera levée, ils vont se réjouir. On ne peut pas les empêcher d’être contents ».
Pour le moment la date du 17 juin est incertaine, étant donné que le gouvernement a déclaré à travers un communiqué que le FPI ne l’a pas consulté avant de programmer cette date retour au pays de Laurent Gbagbo. Petit à petit, le retour de Gbagbo est en train de créer des tensions entre le RHDP et le FPI.