Londres a averti Moscou que toute incursion contre l’Ukraine voisine serait une erreur coûteuse.

« Toute incursion russe serait une erreur stratégique massive et serait combattue avec force, y compris des sanctions coordonnées avec nos alliés pour imposer un coût sévère aux intérêts et à l’économie de la Russie », a déclaré la ministre britannique des affaires étrangères, Liz Truss.

Elle a ajouté que le seul moyen de sortir de la situation actuelle pour la Russie était le dialogue et s’est félicitée des indications de Moscou selon lesquelles elle est disposée à s’entretenir avec les États-Unis au début de l’année prochaine à Genève en Suisse.

Le Kremlin pour sa part a démenti les suggestions faites par Kiev et ses alliés occidentaux, selon lesquelles il envisageait d’envahir l’Ukraine après avoir mobilisé des dizaines de milliers de soldats près de la frontière commune, marquant le deuxième déploiement militaire de ce type cette année.

Dans la foulée, Washington et l’OTAN ont affirmé qu’ils discuteraient avec la Russie au début de l’année prochaine, conscients qu’un rejet pur et simple pourrait envenimer davantage la crise ukrainienne.

Le président russe Vladimir Poutine a précisé que Moscou ne voulait pas la guerre avec son voisin, mais avait besoin d’une réponse immédiate des Etats-Unis et de leurs alliés à leurs demandes de garanties sécuritaires.

Pour rappel, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a souligné qu’il était prêt à discuter avec la Russie dans n’importe quel format. Le Kremlin a jusqu’à présent rejeté de telles discussions et a expliqué à plusieurs reprises qu’il ne voyait aucun intérêt à discuter sans clarté sur l’ordre du jour.