Le Centre Omnithérapeutique Africain (COA) a organisé vendredi  30 août à Lomé une journée de sensibilisation et de réflexion. Elle a porté sur le thème de « la recherche et l’enseignement universitaire en sciences et pratiques médicales au troisième millénaire ».  Cette rencontre vient en prélude à la 17^ème journée africaine de la Médecine traditionnelle.

En présence de différents acteurs du monde universitaire, les premiers responsables du COA ont plaidé pour une meilleure cohabitation entre la médecine traditionnelle et celle conventionnelle. Cette réalité est devenue une urgence suite à l’émergence de nouvelles maladies nécessitant des alternatives nouvelles.

De nombreuses études montrent que 80 % de la population en Afrique a toujours recours à la médecine traditionnelle, parfois par manque de moyens financiers. A l’échelle mondiale, aucun pays n’est épargné, ce qui fait de cette cohabitation, une nécessité.

Au Togo, il faut introduire de nouvelles directives dans l’enseignement supérieur pour s’adapter à cette réalité.  Une mission que compte bien mener l’Etat togolais par l’entremise du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche.

« Nous pensons qu’au Togo, il faut une meilleure intégration de la médecine traditionnelle à celle moderne. Jusqu’à présent, on ne voit pas des produits de notre pharmacopée dans les officines alors qu’à l’Université, nous travaillons sur les plantes médicinales », a recommandé Prof, Eklu-Gadegbeku Kwashie, le directeur général du Centre Omni thérapeutique Africain (COA).

Notons que cette idée de meilleure cohabitation entre les deux médecines est partagée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle apporte son soutien à cette journée de réflexion.

Le Centre Omnithérapeutique Africain COA se positionne comme un établissement privé d´enseignement supérieur à caractère scientifique, culturel et professionnel.