Le Tchad a récemment exprimé son mécontentement concernant la présence militaire américaine sur son territoire, menaçant de mettre fin à l’accord régissant cette présence. Cette décision fait suite à la rupture de l’accord militaire entre le Niger voisin et les États-Unis, qui a entraîné le retrait des troupes américaines de la plus grande base de drones du Niger.

Le chef d’état-major de l’armée de l’air tchadienne a déclaré n’avoir reçu aucun document des Américains justifiant leur présence à la base aérienne d’Adji Kosseï à N’Djamena, la capitale tchadienne. Selon le général Idris Amin Ahmed, il n’existe aucun cadre juridique pour justifier une telle présence.

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Cette annonce survient après que des médias américains ont rapporté que le Tchad avait menacé les États-Unis de rompre leur accord de défense et demandé aux soldats américains de quitter la base française de la capitale. Cette décision semble être une réponse directe à la rupture de l’accord militaire entre les États-Unis et le Niger, montrant ainsi une réaction en chaîne dans la région.

Il est à noter que le Tchad abrite des bases militaires françaises et américaines, et cette décision soulève des questions sur l’avenir de la présence militaire étrangère dans le pays. Le Tchad a également exprimé sa volonté de diversifier ses partenariats, indiquant peut-être un changement de cap dans sa politique de défense et de sécurité.