Depuis quelques années, le peuple soudanais tente tant bien que mal de virer du pouvoir les plus hauts responsables de l’armée. Il s’agit du général Abdel Fattah al-Burhan le chef de l’armée et son adjoint, le général Mohamed Hamdan Dagalo (Hemedti).

Ces deux chefs militaires, ensemble, ont organisé un coup d’État afin d’évincer les civils du pouvoir. Depuis 2021, ils dirigeaient le Soudan, mais leur alliance s’est fragilisée en raison de certaines suspicions.

 De là, une rivalité entre les deux hommes est née et c’est le peuple qui en subit présentement les conséquences. Désormais anciens alliés, ils se font la guerre dans le pays.

Au Soudan, le peuple est contre ses chefs militaires

 La situation dans le pays n’arrangeait pas les populations déjà à partir du mois de février 2023. Cela, à cause de l’inflation qui est montée en flèche et les infrastructures publiques qui s’effondraient.

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Des protestations contre l’armée régulière dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhan et les paramilitaires du FSR dirigés par le général Mohamed Hamdan Dagalo (Hemedti) ont eu lieu.

Les deux généraux sont en guerre

Depuis le samedi 15 avril 2023, des affrontements sanglants opposants l’armée et les paramilitaires ont commencé. Ces combats continuent jusque dans cette semaine (la deuxième). Le dernier bilan des affrontements faisait état de plus de 400 morts et 3500 blessés.

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Malgré les appels au cessez-le-feu, les deux dirigeants poursuivent les combats. De quoi inquiéter sur la situation prévalant dans le pays. L’union européenne, les États-Unis, la Corée, le Japon ont entamé les stratégies afin d’évacuer les diplomates ainsi que leurs ressortissants.