Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a déclaré lundi que son administration communiquait avec les parties belligérantes au Soudan dans le but d’arrêter les combats et d’entamer des négociations visant à rétablir la stabilité dans le pays voisin.
S’exprimant lors d’une réunion avec le Conseil suprême des forces armées égyptiennes, le président a ajouté que lui et son homologue sud-soudanais étaient tous deux prêts à « jouer un rôle de médiation ».
« Si j’avais un message à délivrer, et je l’ai dit au président Salva Kiir (du Soudan du Sud), nous sommes tous les deux prêts à jouer un rôle de médiation entre nos frères au Soudan pour parvenir à une trêve entre les frères et c’est toujours en cours et nous avons des appels interminables entre les forces armées soudanaises et les Forces de soutien rapide, nous sommes en contact permanent avec elles pour les encourager à cesser le feu et à mettre fin à l’effusion de sang des Soudanais et à parvenir à des négociations qui conduisent à rétablir à nouveau la stabilité, », a dit le président Abdel Fattah al-Sissi.
La lutte pour le pouvoir au Soudan oppose le général Abdel-Fattah Burhan, commandant des forces armées, à son ancien allié, le général Mohammed Hamdan Dagalo, qui dirige les Forces de soutien rapide (RSF), un groupe paramilitaire.
El-Sissi a également précisé que l’Egypte était en contact avec les RSF afin d’obtenir la libération d’un certain nombre de soldats égyptiens capturés au Soudan.
Le président a insisté sur le fait que les soldats avaient pris part à des exercices conjoints et n’avaient pas été déployés au Soudan « pour prendre parti pour qui que ce soit ou pour soutenir une partie contre une autre ».