La bataille en cours entre les principaux généraux du Soudan menace de plonger la nation dans le chaos.

Les violents combats, principalement à Khartoum et dans la région du Darfour, ont fait plus de 420 morts et 3 700 blessés, selon l’Organisation mondiale de la santé.

Après plus d’une semaine de conflit, les évacuations de diplomates étrangers sont toujours en cours.

Pourtant, le quotidien reste infernal pour les Soudanais et certains étrangers, a alerté un chercheur d’Amnesty international.

S’exprimant depuis Nairobi, au Kenya, Abdullahi Hassan avait reçu des vidéos envoyées par des témoins au Soudan.

« La situation est si grave que les gens sont pris au piège à l’intérieur des maisons et dans d’autres bâtiments et qu’ils ne peuvent pas fuir », a-t-il déploré. « C’est pourquoi Amnesty International demande aux parties à ce conflit, notamment les Forces de soutien rapide et les Forces armées soudanaises, d’assurer un passage sûr à ceux qui tentent d’échapper à la violence et à ceux qui tentent d’accéder à l’aide humanitaire », a-t-il plaidé.

L’armée soudanaise et son rival les Forces de soutien rapide se sont mutuellement accusés d’attaquer des prisons pour libérer des détenus et piller des maisons et des usines.

Les deux parties ont convenu de trêves humanitaires mais ne les ont jamais respectées.

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