Le président Mohamed Abdullahi Mohamed, connu sous le nom de Farmajo, a suspendu, jeudi 16 septembre le Premier ministre Mohammed Hussein Roble’s Power.
Le différend entre les deux dirigeants marque une escalade de mois de tension, menaçant de lancer un processus électoral déjà fragile.
Le Premier ministre somalien a annoncé dans la foulée qu’il « n’accepte pas » la décision « illégale » et « sans fondement » du président de suspendre ses pouvoirs exécutifs
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Commandez Maintenant« Le Premier ministre a violé la Constitution de transition de sorte que ses pouvoirs exécutifs lui sont retirés (…), notamment ses pouvoirs de destitution et/ou de nomination de dirigeants jusqu’à ce que les élections aient eu lieu », avait affirmé plus tôt un communiqué du bureau du président.
Selon la déclaration, Roble n’avait pas consulté ou collaboré avec Farmaajo et a pris des décisions qui n’étaient « pas conformes aux lois et à la constitution du pays ».
Les deux hommes, qui nourrissent des relations tendues depuis plusieurs mois, se sont opposés à deux reprises ces dix derniers jours au sujet de limogeages et de nominations à des postes cruciaux de l’appareil sécuritaire.
Le mandat de quatre ans du président de la République a expiré en février, mais a été prolongé par le Parlement en avril, déclenchant des batailles dans la capitale Mogadiscio. La situation se complique.