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Snapchat, le réseau social de la drogue ?

 

Gérald Darmanin a attaqué de front le réseau social Snapchat ce mercredi 19 mai, au sujet de la vente en ligne de produits stupéfiants. Sur France Inter, le ministre de l’Intérieur n’a pas hésité à désigner la plateforme comme un “réseau social de la drogue”. Une déclaration qui n’a pas fait long feu avant de trouver sa réponse.

Snapchat, l’application de partage de vidéos et de photos très prisée des jeunes, favoriserait les livraisons de stupéfiants à domicile. “C’est sur Snapchat que les livreurs de drogues donnent leurs rendez-vous. Des scooters, un certain nombre de faux VTC, livrent à domicile pour éviter le travail que nous faisons dans l’espace public, c’est-à-dire en bas de l’immeuble”, a déclaré Gérald Darmanin, dénonçant une « ubérisation » du trafic via « les réseaux sociaux ».
Lors de cette interview, Gérald Darmanin a appelé les dirigeants de Snapchat à prendre leurs responsabilités afin de stopper ce phénomène. Pour compléter, le ministre de l’Intérieur, dans sa lutte contre le trafic de stupéfiants, a indiqué mardi dans une interview à l’Express que plus de 1.700 opérations de police avaient été menées depuis janvier sur les 4.000 points de deal répertoriés en France. À la suite de ces opérations, plus de 500 points de deal depuis le mois de janvier ont été démantelés.
Interrogé par l’Obs au sujet de l’actualité de Snapchat, son cofondateur Evan Spiegel, assure ce jeudi que l’entreprise lutte déjà contre la vente de drogue entre utilisateurs appuyant par ailleurs que ses équipes travaillent avec les services du ministère de l’Intérieur.
“Nous avons toujours pris très au sérieux la sécurité de notre communauté. Nous investissons beaucoup, et depuis très longtemps, sur la surveillance de tous les échanges sur la plateforme concernant le trafic de drogues. Et nous travaillons déjà avec les autorités locales et avec des ONG pour repérer et arrêter les dealers”, se défend Evan Spiegel, fondateur et PDG de Snapchat, auprès de l’Obs.
“La difficulté est qu’il s’agit, comme vous dites en français, d’un jeu du chat et de la souris : il faut constamment faire évoluer les outils de détection, parce que de nouveaux mots sont sans cesse inventés pour parler de drogues en se cachant des autorités. C’est pour cela que nous travaillons avec la police, pour être très rapides dans notre adaptation, pour mieux les détecter et les retirer de la plateforme. C’est un enjeu très important pour nous et nous y travaillons beaucoup”, assure le dirigeant de 30 ans, naturalisé français en 2018.

Malgré les nombreuses tentatives de Snapchat pour venir à bout du trafic de drogues sur son réseau, la plateforme reste l’une des préférées des dealers pour faire la promotion de leur marchandise, notamment grâce aux “stories”, des photos et vidéos qui disparaissent en 24 heures et qui sont chiffrées lorsqu’elles sont envoyées d’un utilisateur à l’autre.

Un procédé analogue à ce qui existe sur WhatsApp, une application également utilisée par les trafiquants de drogue, qui protège totalement la confidentialité des conversations. Les messages sont chiffrés sur les serveurs de WhatsApp ou Snapchat, empêchant l’entreprise d’en prendre connaissance.

Même si ce phénomène prend énormément de l’ampleur, ces réseaux sociaux n’ont pas de représentants légaux dans l’Hexagone, ce qui les rend d’autant plus difficiles à attaquer en justice en cas de refus de coopération avec la police.

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