Le trafic aérien est sous une menace intense jeudi 25 août, alors que les contrôleurs aériens de la Direction de la sécurité de la navigation Afrique et Madagascar (Asecna) (Asecna) ont lancé une grève de 48 heures qui pourrait bloquer le ciel dans une grande partie de l’Afrique.

Mais les cartes pourraient être rebattues lorsque la coalition des coalitions de contrôle aérien de l’Asecna rencontrera le président sénégalais Macky Sall, qui est également l’actuel président de l’Union africaine, lundi soir 22 août.

Un préavis de grève déposé par le Syndicat des contrôleurs aériens de l’Asecna, dont fait partie le secrétaire exécutif François Paul Gomis. Il mentionne deux des exigences en dix-neuf points : « Nos exigences tournent autour d’une réévaluation des primes de contrôle que nous avons perçues depuis 2011, qui n’ont pas changé. Il y a aussi la formation continue des contrôleurs. »

Aucune décision n’a encore été prise, bien que le bureau du syndicat des contrôleurs aériens ait tenu des réunions jusque tard dans la nuit. Mais François Paul Gomis a salué l’initiative du président sénégalais Macky Sall, qui les a reçus et leur a demandé de lever le préavis de grève.

« Maintenant, si une autorité comme le président McKee Sall qui est aussi président de l’Union africaine, s’il amène son équipe de pèlerins pour discuter de sauver la situation, nous lui en sommes reconnaissants, nous ne sommes pas des purs et durs, nous connaissons les risques, les possibles dangers de la grève de l’Asecna, mais nous avons aussi nos revendications. »

La décision de poursuivre la grève peut être prise dans la journée.