L’utilisation tardive du téléphone portable n’est que l’un des comportements perturbateurs mis en évidence par les chercheurs, qui ont attribué les liens aux symptômes susmentionnés à la perturbation de l’horloge corporelle.

Cette étude, publiée dans The Lancet Psychiatry par des professeurs de l’Université de Glasgow, est la première à surveiller la perturbation de l’horloge corporelle à une si grande échelle.

Les participants âgés de 37 à 73 ans ont vu leurs niveaux d’activité surveillés par des accéléromètres à poignet, qu’ils portaient pendant une période de sept jours, ce qui a permis aux chercheurs de mesurer le degré de perturbation de leur rythmicité circadienne pendant cette période.

Cependant, il y avait des mises en garde sur les résultats, étant donné que les participants ont été surveillés seulement pendant une semaine et étaient exclusivement d’âges moyens et plus.

Ces personnes étaient 11% plus susceptibles d’avoir un trouble bipolaire et 6% plus susceptibles de lutter contre la dépression, a révélé l’étude.

De plus, ils ont également signalé des niveaux de bonheur inférieurs et des taux plus élevés de solitude.

Ces personnes souffrent d’une « très mauvaise hygiène du sommeil », a déclaré l’auteur principal Daniel Smith de l’Université de Glasgow et participeraient à des activités nocturnes telles que jouer sur leur téléphone portable ou faire des tasses de thé.

Alors que Smith préconisait d’imposer une limite de 22 heures pour l’utilisation du téléphone. Pour lutter contre cela, il ajouta que les activités diurnes ont aussi un rôle à jouer, expliquant qu’un rythme de sommeil sain est souvent le résultat d’une bonne activité pendant la journé