Poursuivie pour « association de malfaiteurs et terrorisme » l’ex-ministre a saisi le groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire. A en croire ses avocats, la détention de Reckya Madougou se passe dans des conditions indignes.
Pourquoi une saisine de l’ONU contre la détention de Reckya Madougou ?
« Pas d’accès au téléphone, pas de radio, pas de télévision… une visite trois fois par semaine de sa mère qui, elle, ne peut qu’échanger sacs plastiques avec de la nourriture et à qui elle n’a pas le droit de parler », avait indiqué Me Mario Stasi quelques semaines avant.
Les avocats dénoncent un « dossier vide, en dehors des déclarations du procureur », et s’inquiètent de la lenteur de la procédure. « Depuis son audition du 17 juin, lors de laquelle il n’y a d’ailleurs eu aucune confrontation avec ses coaccusés et supposés accusateurs, aucun acte de procédure n’a été posé. Et nous n’avons aucune date pour une éventuelle future audition », insiste Me Stasi.
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Commandez MaintenantSelon les avocats, l’opposante béninoise est dans « un état extrêmement fragile, isolée sans possibilité d’avoir droit à une procédure équitable ». Ce qui incite la défense a saisi, le groupe de travail de l’Organisation des Nations unies (ONU). Bref, les avocats saisissent l’ONU sur les conditions de détention de Reckya.
Accusée d’association de malfaiteurs, de financement d’actes terroristes, l’ex-ministre Reckya Madougou a été arrêtée le 5 mars dernier et déposée en prison. Rappelons qu’elle fut candidate officielle investie par les Démocrates lors de la présidentielle d’avril 2021. Toutefois, sa candidature sera rejetée pour faute de parrainage.