Révélations choc sur le rôle troublant de la France dans les conflits en RDC

Révélations choc sur le rôle troublant de la France dans les conflits en RDC

Les combats qui déchirent l’est de la République démocratique du Congo (RDC) depuis 2011 entre les forces gouvernementales et les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), majoritairement composé de Tutsis, ont récemment fait l’objet d’accusations tendues entre Paris et Kigali. Les racines de cette situation complexe remontent au génocide des Tutsis au Rwanda en 1994, avec des révélations troublantes sur le rôle de la France dans les événements qui ont suivi.

La France et les « Génocidaires »

La France a été accusée de soutenir le gouvernement hutu. François Mitterrand, alors président français, entretenait des relations étroites avec son homologue rwandais, Juvénal Habyarimana. Par ailleurs, certains rapports indiquent que Paris aurait également fourni des armes aux autorités hutues. Le gouvernement français a ainsi empêché l’avancée du Front patriotique rwandais (FPR), formé par les Tutsis.

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Officiellement, le déploiement des forces françaises dans le sud-ouest du Rwanda a été autorisé par l’ONU le 22 juin 1994, dans le cadre de l’opération Turquoise, plus de deux mois après le début des massacres.
Cependant, certains observateurs ont ensuite affirmé que l’aide française était arrivée trop tard et qu’une partie des génocidaires avait réussi à trouver refuge dans la zone humanitaire mise en place par les autorités françaises.

 

Les conséquences tragiques du génocide

Pendant l’évacuation des génocidaires, les troupes françaises ont empêché les Tutsis de les suivre, créant une séparation tragique. Les Tutsis issus de mariages mixtes ont été interdits de quitter le pays, tandis que plusieurs hauts responsables du gouvernement hutu, dont la veuve d’Habyarimana, Agathe, ont été secourus par les autorités françaises.

Les conséquences du génocide ont conduit à la formation des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) en RDC, composées en grande partie d’anciens dirigeants hutus. Pendant ce temps, l’est de la RDC est devenu le refuge de nombreux survivants du génocide tutsi, alimentant les conflits interethniques qui ont marqué les guerres congolaises jusqu’en 2003.

La montée du M23 et les accusations croisées

Plus récemment, le M23 est devenu un acteur clé des conflits dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu en RDC, principalement composé de Tutsis. Les accusations entre le Rwanda et la RDC se multiplient, avec Kigali accusant Kinshasa de soutenir les FDLR, tandis que Félix Tshisekedi pointe du doigt le soutien présumé du Rwanda au M23. Certains dénoncent également le possible soutien des puissances occidentales dans cette escalade.

« C’est l’Occident qui est derrière cela, car il est impossible pour le Rwanda de maintenir la guerre dans notre pays pendant tant d’années […]. C’est certainement l’Occident qui fournit les armes et toute l’aide militaire », a expliqué Dieudonné Mushagalus, responsable national. coordonnateur du Panel d’experts de la société civile de la RDC.

 

 

La position controversée de Paris et les révélations récentes

En avril 2021, le président français Emmanuel Macron a reconnu la responsabilité de son pays dans le génocide des Tutsis au Rwanda, selon les conclusions d’un rapport de commission française. Cependant, Macron nie toute responsabilité dans la situation actuelle en RDC, accusant les autorités congolaises de ne pas garantir la sécurité depuis 1994.

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« Néanmoins, pendant longtemps, la France a été impliquée dans un régime qui encourageait les massacres racistes… Elle est restée aveugle face à la préparation d’un génocide par les éléments les plus radicaux de ce régime », peut-on lire dans le document.

Ces révélations jettent une lumière crue sur les liens controversés entre la France et le génocide rwandais, mettant en évidence les conséquences durables de cette période sombre sur les conflits actuels en RDC. La communauté internationale reste attentive à l’évolution de la situation et aux implications politiques qui pourraient découler de ces révélations troublantes.

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