Retrait de l’AES : La CEDEAO perdra par an au moins …

Retrait de l’AES : La CEDEAO perdra par an au moins …

edgard2023 5 février 2024 2 min Aucun commentaire

Le ministre burkinabè de l’Économie et des finances, Aboubakar Nacanabo, a souligné les conséquences financières que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) devrait affronter suite au retrait simultané du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Selon ses estimations, cette décision collective entraînera une perte annuelle d’au moins 45 milliards de FCFA de prélèvements communautaires, une somme non négligeable qui aura un impact financier significatif.

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Dans une interview accordée à l’agence de presse AIB, le ministre a souligné que la CEDEAO ne subira pas seulement des pertes financières, mais également des « effets de synergies » qui découlaient de la collaboration entre les pays membres. La réduction du nombre de pays membres, passant de 15 à 12, aura des répercussions tangibles sur les ressources et l’influence de l’organisation sous-régionale.

Aboubakar Nacanabo a mis en lumière le fait que cette décision aura un impact non seulement sur les finances, mais aussi sur la dynamique de fonctionnement de la CEDEAO. « Passer de 15 à 12 pays, ça fait forcément un manque à gagner », a-t-il ajouté, soulignant la complexité des conséquences que ce retrait pourrait engendrer.

Il est essentiel de rappeler que le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont officiellement quitté la CEDEAO le 28 janvier dernier, exprimant leur mécontentement envers ce qu’ils percevaient comme une subordination de l’organisation à des puissances étrangères, des sanctions jugées injustes et une divergence par rapport aux idéaux initiaux de la CEDEAO. Cette démarche collective a suscité des préoccupations quant aux impacts sur la stabilité économique et politique de la région.

 

 

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